Belgique Cap Nord suite 2
LLN – Cap Nord J3 Départ : 04/01/2022
Hirtshals (Dk) – Larvik (Nor) :
Je n’ai pas grand-chose à relater car entre les deux villes, il y a …la mer ; donc, l’essentiel de cette journée s’est déroulé sur le ferry.
Petit-déjeuner copieux et varié, c’était parfait ; je suis seul dans la salle, une dizaine de personnes arrivera lorsque je termine, probablement des passagers du ferry de midi aussi.
Le ciel a tourné au grand bleu ce matin, le vent est tombé ; à 8H, le thermomètre affichait -2°.
Niveau d’huile moteur, tour de vérification générale et je la démarre question de me rassurer car si je ne le fais que quand je dois me rendre à l’embarquement…et qu’elle ne démarre pas, ce serait le gros stress.
Tout se passe bien, je peux vaquer à mes occupations d’écriture et d’envois.
A 10h45’, je me rends à l’embarquement ; la procédure est simple et rapide, question Covid, juste le Covid Pass à présenter.
A 11h45’, il y a une cinquantaine de camions, une centaine de voitures et…un sidecar !
Une heure plus tard, l’embarquement est rapide et la procédure bien rôdée ; à la place que l’on me désigne, au « rez de pont » - pas de rampe en acier mouillé à grimper ! – on me tend deux sangles pour arrimer la machine.
Il n’y a que des camions autour de nous ; la plupart de leur chauffeur vient saluer, demander où je vais, d’où je viens, quelle est cet engin ? C’est toujours sympa, ce genre d’approche.
Rien à dire sur la traversée qui durera 4h30’.
Sur le ferry, passait toutes les trente minutes sur les écrans, une litanie en norvégien et en anglais, sur toutes les mesures Covid qui sont d’application à l’arrivée en Norvège ; déclaration à remplir, Covid Pass à présenter sous peine de quarantaine, test PCR négatif, etc… .
Et bien, les Norvégiens ne sont pas plus regardant que nous le sommes à nos frontières, car j’ai débarqué sans devoir montrer ou remplir quoique ce soit.
2,5 km me sépare encore de la chambre que j’ai réservée hier ; sur le bateau, j’ai reçu des messages du couple de propriétaires, m’annonçant que sur place, il n’y a pas de réception et que pour la chambre 2 – la mienne, je suppose – le code est 73223. Un peu laconique comme message… .
Bon, on verra.
Mon GPS ne m’a pas mené directement au bon endroit, et je dû recourir à la meilleure façon de trouver une adresse, à savoir, demander aux passants ; une charmante jeune fille – ben, oui, il n’y avait qu’elle ! – insista pour parcourir en ma compagnie la centaine de mètres nous séparant du Pensjonat Larvik.
Un « Thank you so much » plus tard, je garai sur dix centimètres de glace et déchargeai le strict nécessaire.
Alors, genre « escape game », commença la récupération des clés. Devant la porte, trois petites boîtes, numérotée de un à trois ; je suppose que je dois m’intéresser à celle qui porte le numéro 2.
Je pousse sur la plaque noire, rien ne se passe ; je pousse sur le chiffre, toujours rien. De haut en bas, de droite à gauche, fichtre, rien de rien !!
Et il fait sombre ; je prends mon tél, allume le petit spot et remarque alors, que la plaque noire finit par un rebord. Je tire, rien, je pousse vers le haut et – Alléluia !! – la plaque monte et libère une espace où apparaît une roulette à chiffres !
Je tourne les cadrans pour former le 73223 ; sauf que cette boîte ne me semble pas reliée à une serrure.. mais, sur le côté, je découvre un petit levier, que je tire vers le bas et, voilà, la partie supérieure de la boîte s’ouvre et m’offre un jeu de deux clés !!
Chambre spacieuse avec kitchenette ; salon, salle de bain et WC commun aux trois chambres. Je suis seul ce soir.
Je passerai la soirée à écrire et lire ; demain, en route vers Andebu !
Il me revient que dans le CR d’hier, j’ai oublié une anecdote.
En effet, certains savent déjà que mon casque est équipé d’une visière double-vitrage et chauffante ; le nec plus ultra pour garder une vision parfaite par fortes gelées.
Dans le maelstrom des pluies que j’ai hier traversées, j’ai découvert ébahi une option supplémentaire !
La visière « Camel bag » !
Régulièrement, une grosse goutte d’eau tombe au raz de la narine droite, glisse sur la moustache me laissant le temps de sortir le bout de la langue pour absorber le précieux liquide !
Pas question de mourir de soif sous le déluge ; qu’est-ce que nos ingénieurs n’inventent pas !? Les bras m’en tombent.
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Hirtshals (Dk) – Larvik (Nor) :
Je n’ai pas grand-chose à relater car entre les deux villes, il y a …la mer ; donc, l’essentiel de cette journée s’est déroulé sur le ferry.
Petit-déjeuner copieux et varié, c’était parfait ; je suis seul dans la salle, une dizaine de personnes arrivera lorsque je termine, probablement des passagers du ferry de midi aussi.
Le ciel a tourné au grand bleu ce matin, le vent est tombé ; à 8H, le thermomètre affichait -2°.
Niveau d’huile moteur, tour de vérification générale et je la démarre question de me rassurer car si je ne le fais que quand je dois me rendre à l’embarquement…et qu’elle ne démarre pas, ce serait le gros stress.
Tout se passe bien, je peux vaquer à mes occupations d’écriture et d’envois.
A 10h45’, je me rends à l’embarquement ; la procédure est simple et rapide, question Covid, juste le Covid Pass à présenter.
A 11h45’, il y a une cinquantaine de camions, une centaine de voitures et…un sidecar !
Une heure plus tard, l’embarquement est rapide et la procédure bien rôdée ; à la place que l’on me désigne, au « rez de pont » - pas de rampe en acier mouillé à grimper ! – on me tend deux sangles pour arrimer la machine.
Il n’y a que des camions autour de nous ; la plupart de leur chauffeur vient saluer, demander où je vais, d’où je viens, quelle est cet engin ? C’est toujours sympa, ce genre d’approche.
Rien à dire sur la traversée qui durera 4h30’.
Sur le ferry, passait toutes les trente minutes sur les écrans, une litanie en norvégien et en anglais, sur toutes les mesures Covid qui sont d’application à l’arrivée en Norvège ; déclaration à remplir, Covid Pass à présenter sous peine de quarantaine, test PCR négatif, etc… .
Et bien, les Norvégiens ne sont pas plus regardant que nous le sommes à nos frontières, car j’ai débarqué sans devoir montrer ou remplir quoique ce soit.
2,5 km me sépare encore de la chambre que j’ai réservée hier ; sur le bateau, j’ai reçu des messages du couple de propriétaires, m’annonçant que sur place, il n’y a pas de réception et que pour la chambre 2 – la mienne, je suppose – le code est 73223. Un peu laconique comme message… .
Bon, on verra.
Mon GPS ne m’a pas mené directement au bon endroit, et je dû recourir à la meilleure façon de trouver une adresse, à savoir, demander aux passants ; une charmante jeune fille – ben, oui, il n’y avait qu’elle ! – insista pour parcourir en ma compagnie la centaine de mètres nous séparant du Pensjonat Larvik.
Un « Thank you so much » plus tard, je garai sur dix centimètres de glace et déchargeai le strict nécessaire.
Alors, genre « escape game », commença la récupération des clés. Devant la porte, trois petites boîtes, numérotée de un à trois ; je suppose que je dois m’intéresser à celle qui porte le numéro 2.
Je pousse sur la plaque noire, rien ne se passe ; je pousse sur le chiffre, toujours rien. De haut en bas, de droite à gauche, fichtre, rien de rien !!
Et il fait sombre ; je prends mon tél, allume le petit spot et remarque alors, que la plaque noire finit par un rebord. Je tire, rien, je pousse vers le haut et – Alléluia !! – la plaque monte et libère une espace où apparaît une roulette à chiffres !
Je tourne les cadrans pour former le 73223 ; sauf que cette boîte ne me semble pas reliée à une serrure.. mais, sur le côté, je découvre un petit levier, que je tire vers le bas et, voilà, la partie supérieure de la boîte s’ouvre et m’offre un jeu de deux clés !!
Chambre spacieuse avec kitchenette ; salon, salle de bain et WC commun aux trois chambres. Je suis seul ce soir.
Je passerai la soirée à écrire et lire ; demain, en route vers Andebu !
Il me revient que dans le CR d’hier, j’ai oublié une anecdote.
En effet, certains savent déjà que mon casque est équipé d’une visière double-vitrage et chauffante ; le nec plus ultra pour garder une vision parfaite par fortes gelées.
Dans le maelstrom des pluies que j’ai hier traversées, j’ai découvert ébahi une option supplémentaire !
La visière « Camel bag » !
Régulièrement, une grosse goutte d’eau tombe au raz de la narine droite, glisse sur la moustache me laissant le temps de sortir le bout de la langue pour absorber le précieux liquide !
Pas question de mourir de soif sous le déluge ; qu’est-ce que nos ingénieurs n’inventent pas !? Les bras m’en tombent.
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