Belgique - Cap Nord et retour suite 28
LLN – Cap Nord Départ : 04/01/2022
J29 Karigasniemi (Fin) – Karasjok (Nor) – Karigasniemi 01/02/2022
« Les Same ou Sami sont le peuple autochtone du Sapmi. Ils font partie des peuples premiers.
Les termes « Lapon et Laponie » sont progressivement abandonnés au profit des termes « Sàmi, Same,
« Les Same ou Sami sont le peuple autochtone du Sapmi. Ils font partie des peuples premiers.
Les termes « Lapon et Laponie » sont progressivement abandonnés au profit des termes « Sàmi, Same,
Sami » pour nommer le peuple et « Sapmi », le territoire.
A l’origine les Sames étaient chasseurs et pêcheurs. Ils entretenaient un lien très fort avec la nature, et leur mode de vie était en corrélation étroite avec ces hautes latitudes boréales.
Au fil de l’histoire, ils ont fait face à l’avènement des frontières, à la christianisation forcée, et à la colonisation.
Aujourd’hui, ils luttent pour leurs terres et pour leurs droits, et pour préserver et développer leur culture.
Ils ont encore de nos jours, à faire face à la discrimination raciale et aux insultes.
… "
L’élevage du renne fait partie intégrante de la culture Sami. Environ 10% des Same sont éleveurs de rennes. »
Extrait de « Terres des Sames » sur www.terres-des-sames.com
Les publications officielles sont nombreuses et satisferont vos appétits mieux que je ne le pourrais.
Leur territoire s’étend sur le Nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et d’une partie de la Russie (Mourmansk).
Il faut quand même savoir, que leur religion première fut saccagée par la christianisation forcée et nombre de leurs chamans, tués.
Le musée de Karasjok que nous atteignons avec la camionnette de l’hôtel – le « réceptionniste » est en fait le fils du patron – après avoir croisé trois « smoos » ou élans, se trouve donc du côté norvégien ; il y a un grand musée Sami en Finlande également, à Inari.
Le témoin de température extérieure du véhicule affiche un -32°c, et, Ô miracle de la technologie !, prévient par un clignotement ininterrompu surmonté d’un monogramme, qu’il y a un risque de verglas… .
De nos discussions, je comprends que mon accompagnateur du jour fait partie de ce peuple Same et il ne cessera de me commenter ce que signifie telle décoration sur un vêtement traditionnel, à quoi sert tel outil.
Ce n’est qu’en 2012, qu’ils obtinrent la restitution d’une multitude d’objets retraçant leur histoire que l’on admire dans ces musées qu’ils gèrent.
Les photos montrent, je l’espère, la finesse de leur art ; des bijoux en argent, en os de renne, en bois de pin et/ou de bouleau ; des boucles de ceintures, des cuillères, des sacs, leurs vêtements… .
Des couleurs vives qui tranchent en hiver avec la faible luminosité.
Il me montre des vêtements en peau de renne, qu’il me dit avoir lui-même portés ; « c’est très chaud, mais très glissant » à propos des chausses en fourrure.
Devant un Lavuu ou tipi, il m’explique que la disposition intérieure était immuable ; la couche des parents à gauche de l’entrée, puis celle des enfants, les coffres, puis à droite, les petits animaux. Au centre, le feu et son bois.
On devine que le musée est récent car il manque à maints endroits des traductions en anglais, par exemple ; tout est commenté en norvégien et en langue Same. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir à mes côtés un local qui me traduit ce que je ne peux comprendre.
Sur la route du retour, je lui demande s’il sait où je pourrais me procurer une couverture chauffante ou tout autre appareil électrique pour réchauffer mon huile moteur avant démarrage.
Il faut peut-être préciser que sous ces latitudes, la grande majorité des places de parking dispose d’une prise électrique.
Hier, j’ai fait un essai avec mon petit réchaud à alcool, et…il me faudra bien une demi-heure pour parvenir à réchauffer quelque peu la mécanique. Une demi-heure à observer pour s’assurer de ne pas mettre le feu à l’ensemble… cette patience me coûte !
Dans mes bagages se trouve aussi un réchaud à essence, très performant ; mais, qui dit performant, dit aussi plus grand risque de mise à feu générale! Ou exigera la pose d’un écran en acier entre la flamme et le carter. (huileux, le carter…)
Dénicher un moyen électrique, me rendrais plus serein.
Pas de souci, me dit-il, je peux prêter un petit chauffage-soufflerie. Super !
Rentré à l’hôtel, il me proposera même de pousser mon side dans le garage où ils garent leur tracto-pelle ; j’en ai saisi l’occasion, bien sûr !
Je vais de bonne surprise en bonne surprise ; peut-être mon intérêt pour la culture Same, n’y est-elle pas étrangère. Même sur le prix de ma prochaine nuitée, il appliquera une ristourne de 20%.
Bien que la période soit celle des aurores boréales, il ne m’a pas encore été donné d’en admirer une ; il faut dire que par ce froid, je me vois mal flâner dehors, le nez en l’air durant des heures.
Je terminerai la journée à préparer mon étape suivante qui me mènera, je pense, jusqu’à Sodankila.
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Un tambour de chaman




A l’origine les Sames étaient chasseurs et pêcheurs. Ils entretenaient un lien très fort avec la nature, et leur mode de vie était en corrélation étroite avec ces hautes latitudes boréales.
Au fil de l’histoire, ils ont fait face à l’avènement des frontières, à la christianisation forcée, et à la colonisation.
Aujourd’hui, ils luttent pour leurs terres et pour leurs droits, et pour préserver et développer leur culture.
Ils ont encore de nos jours, à faire face à la discrimination raciale et aux insultes.
… "
L’élevage du renne fait partie intégrante de la culture Sami. Environ 10% des Same sont éleveurs de rennes. »
Extrait de « Terres des Sames » sur www.terres-des-sames.com
Les publications officielles sont nombreuses et satisferont vos appétits mieux que je ne le pourrais.
Leur territoire s’étend sur le Nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et d’une partie de la Russie (Mourmansk).
Il faut quand même savoir, que leur religion première fut saccagée par la christianisation forcée et nombre de leurs chamans, tués.
Le musée de Karasjok que nous atteignons avec la camionnette de l’hôtel – le « réceptionniste » est en fait le fils du patron – après avoir croisé trois « smoos » ou élans, se trouve donc du côté norvégien ; il y a un grand musée Sami en Finlande également, à Inari.
Le témoin de température extérieure du véhicule affiche un -32°c, et, Ô miracle de la technologie !, prévient par un clignotement ininterrompu surmonté d’un monogramme, qu’il y a un risque de verglas… .
De nos discussions, je comprends que mon accompagnateur du jour fait partie de ce peuple Same et il ne cessera de me commenter ce que signifie telle décoration sur un vêtement traditionnel, à quoi sert tel outil.
Ce n’est qu’en 2012, qu’ils obtinrent la restitution d’une multitude d’objets retraçant leur histoire que l’on admire dans ces musées qu’ils gèrent.
Les photos montrent, je l’espère, la finesse de leur art ; des bijoux en argent, en os de renne, en bois de pin et/ou de bouleau ; des boucles de ceintures, des cuillères, des sacs, leurs vêtements… .
Des couleurs vives qui tranchent en hiver avec la faible luminosité.
Il me montre des vêtements en peau de renne, qu’il me dit avoir lui-même portés ; « c’est très chaud, mais très glissant » à propos des chausses en fourrure.
Devant un Lavuu ou tipi, il m’explique que la disposition intérieure était immuable ; la couche des parents à gauche de l’entrée, puis celle des enfants, les coffres, puis à droite, les petits animaux. Au centre, le feu et son bois.
On devine que le musée est récent car il manque à maints endroits des traductions en anglais, par exemple ; tout est commenté en norvégien et en langue Same. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir à mes côtés un local qui me traduit ce que je ne peux comprendre.
Sur la route du retour, je lui demande s’il sait où je pourrais me procurer une couverture chauffante ou tout autre appareil électrique pour réchauffer mon huile moteur avant démarrage.
Il faut peut-être préciser que sous ces latitudes, la grande majorité des places de parking dispose d’une prise électrique.
Hier, j’ai fait un essai avec mon petit réchaud à alcool, et…il me faudra bien une demi-heure pour parvenir à réchauffer quelque peu la mécanique. Une demi-heure à observer pour s’assurer de ne pas mettre le feu à l’ensemble… cette patience me coûte !
Dans mes bagages se trouve aussi un réchaud à essence, très performant ; mais, qui dit performant, dit aussi plus grand risque de mise à feu générale! Ou exigera la pose d’un écran en acier entre la flamme et le carter. (huileux, le carter…)
Dénicher un moyen électrique, me rendrais plus serein.
Pas de souci, me dit-il, je peux prêter un petit chauffage-soufflerie. Super !
Rentré à l’hôtel, il me proposera même de pousser mon side dans le garage où ils garent leur tracto-pelle ; j’en ai saisi l’occasion, bien sûr !
Je vais de bonne surprise en bonne surprise ; peut-être mon intérêt pour la culture Same, n’y est-elle pas étrangère. Même sur le prix de ma prochaine nuitée, il appliquera une ristourne de 20%.
Bien que la période soit celle des aurores boréales, il ne m’a pas encore été donné d’en admirer une ; il faut dire que par ce froid, je me vois mal flâner dehors, le nez en l’air durant des heures.
Je terminerai la journée à préparer mon étape suivante qui me mènera, je pense, jusqu’à Sodankila.
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Un tambour de chaman




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