Belgique - Cap Nord et retour suite 35
LLN – Cap
Nord – LLN Départ :
04/01/2022
J37 Helsinki (Fin) – Tallinn (Est) 09/02/2022
Ce matin, le soleil et le ciel bleu illuminaient la ville
promettant une belle matinée, malgré le -1°C lorsque je suis sorti
petit-déjeuner.
C’est fou comme un soleil brillant change les perspectives,
influe sur le moral et les humeurs !
Je me suis fait un horaire à « reculons » prenant
comme repère le départ du ferry à 13h30’ ; il faut arriver au moins une
heure à l’avance – 12h30’ -, il me faut un quart d’heure entre le parking et le
terminal 2 – 12h15’ – vingt minutes pour charger le side de tous les
équipements stockés dans la guérite – 11h55’ – dix minutes entre l’hôtel et le
parking – 11h45’ – dix minutes pour m’équiper – 11h35’ – vingt minutes pour un
premier trajet hôtel/parking avec mes bagages – 11h15’. Je programme une
sonnerie.
D’ici là, je réserve mon temps à me promener et à lire, au
soleil.
Je termine le cinquième bouquin depuis mon départ et puis,
enchaîne mon horaire de départ.
L’embarquement se passe sans soucis, la traversée de deux
heures aussi.
Sur le bateau, je reprends contact avec Marko de
Easthighway ; il a bien lu mon mail, mais est en plein déménagement de son
atelier et ne peut me recevoir, mais assure qu’il va me trouver une solution de
rechange et lorsque j’arrive à l’hôtel à Tallinn, je découvre l’adresse du
garage où je peux me rendre demain pour faire mon entretien et, je pense,
déclouter mes pneus.
Je ne sais pas si c’est dû aux gens du nord-est, si c’est le
monde de la moto, du sidecar Ural, mais ce qui est sûr, c’est que les personnes
auxquelles je m’adresse et qui ne connaissent rien de moi, se plient en quatre
pour m’aider. Jamais, je ne me blaserai de ces gestes de fraternité.
Un ami me demandait si je repartirai en hiver dans des pays
« froids » ; oui, mais je serai mieux préparé.
Ce voyage – qui n’est pas terminé – aura été très instructif ;
tant sur le plan personnel qu’à propos de la préparation de la machine et des
équipements.
Si je commence par le plus simple, à savoir les équipements,
l’essentiel m’accompagnait, et le spécial dont je n’ai au final qu’utilisé une
partie, tels les chaînes, les équipements chauds en double, les skis-raquettes
et tout le matériel de camping, je les prendrai à nouveau avec moi.
En effet, si les pays scandinaves veillent sur et soignent
leurs routes, plus à l’est, ce ne sera pas le cas.
La tente est indispensable aussi, car dans des pays moins
modernes, je ne trouverai pas chaque jour un logement en dur ; et la
décision de l'endroit de logement, doit se prendre par grand froid, pour midi au plus tard.
En ce qui concerne la machine, je dois clairement prévoir
des écrans réglables limitant le refroidissement du moteur, ce qui inclut
cylindres et bloc moteur.
Prévoir des huiles idoines aussi, quitte à me les faire envoyer
par lots en colis express.
Sur le plan personnel, cela se passe bien ; même les
moments durant lesquels la solitude pèse,
participent au « tannage » dirai-je, à réduire l’essentiel à
sa substantifique moëlle. Je ne rentre pas tout à fait pareil, c’est évident.
Il m’est revenu un conseil distillé par Charles, un ami
suisse, grand voyageur devant l’éternel, qui m’avait déconseillé de partir pour
une période excédant trois-quatre mois, car me disait-il, au-delà, le besoin de
rentrer devient trop fort. Je pense qu’il a raison et qu’il faudra ménager des
retours réguliers, quitte à prendre l’avion pour ce faire, et puis, rechargé
par l’image et l’amour des proches, reposé par le confort d’un chez soi,
reprendre la route.
Demain, m’attendent 150 km
jusqu’au garage qui me recevra, deux-trois heures pour terminer l’entretien et
encore quelques km en direction de Riga.
PS : Christophe m’a envoyé cinq photos d’aurores
boréales qu’il a prises à Alta hier soir et que je vous joins.
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