Belgique - Norvège Nyttarstreffet et Savalen Rally       Janvier 2019

Le 1er, à 09 h, je me suis mis en route à destination du Nyttarstreffet – hivernale moto se tenant à Trollsvann, à 15 km d' Andebu en Norvège – sans entrain, le moral dans les bottes – graissées la veille, les bottes ! – je ne sais trop pour quelle raison.

Direction le Limbourg, les Pays-Bas, puis l’Allemagne, pour atteindre et traverser du sud au nord, le Danemark.

Contrairement à mon habitude, j’ai décidé de prendre les autoroutes car ignorant l’état des voiries au Danemark et tenant compte de ma réservation sur le ferry devant me déposer au port norvégien de Larvik, prise pour le 3 janvier à 11h30’, j’ai joué la sécurité.

En avant donc pour les autoroutes qui, comme vous le pensez bien, n’ont rien de fort intéressant outre l’avantage qu’elles présentent de pouvoir « bouffer » du km rapidement.

Enfin, « rapidement »… à max 90 km/h, soit à 4.000 t/min, vitesse qui permet – si,si – de doubler les camions, et régime moteur respectueux de la mécanique Ural.

Première étape à Verden, en Allemagne. 

Charmante bourgade que je n’ai pas eu le loisir d’apprécier, vanné par ces 500 premiers km, soucieux car je connu à deux reprises, une perte de puissance qui durèrent une trentaine de secondes avant de disparaître aussi inexplicablement qu’elles sévirent.

Une deuxième étape me mena à Viborg, au Danemark déjà, située à 154 km du port d’Hirtshal.

Froid piquant à Viborg, Best Western Hôtel pour la nuit et un repas du soir qui confirme ce que m’apprit celui de midi, à savoir que les Danois adorent les patates, mangent peu de poisson, et servent des portions pantagrueliques.

Et c’est sans plus d’encombres que j’arrivai à Hirtshal à 10h30’, soit une heure à l’avance que je passai à attendre dehors que l’on puisse embarquer.

La traversée pris 3h45’, et voici Larvik, en Norvège ; il y fait moins froid que la veille, mais j’habille quand même mon side de sa housse, question d’éviter que de l’humidité et du gel ne fassent leur œuvre et provoquent une panne.

Ces inexplicables incidents de perte de puissance me rendent perplexes et donc, prudent et précautionneux.

La Norvège est chère, c’est connu, et je confirme que de trouver une chambre sous les 130€, est - très – difficile.

Une consolation cependant, ici on mange du poisson et on le trouve à la carte partout.

Le 4, il ne me reste que 50 km à parcourir pour arriver sur le site de l’hivernale ; c’est un endroit indiqué dans le courrier reçu, par des coordonnées GPS dont je ne parviendrai pas à trouver le format correspondant dans mon GPS.

Arrivé à Andebu, je tenterai toutes les combinaisons que celui-ci offrent, en vain, avant de décider de supprimer le dernier chiffre de la latitude et de la longitude, et, miracle, une destination apparaît qui me semble assez logique en fonction de ce que je sais de l’orientation du site par rapport à Andebu.

15 km plus loin, du premier coup, j’y arriverai, perdu entre lacs et bois, à 10H30’ ; je suis le deuxième. Un danois fort sympathique et grand voyageur s’est déjà installé.







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