LLN –
Afrique
24/11/2024
El Ouatia
Journée de
repos que celle-ci ; au petit-déj, je me fais un café, j’ai le pain que m’a
donné ce brave homme à Guelmim, et j’ai encore du beurre et de la confiture,
tout est donc bien.
Ensuite, j’enchaîne
avec une lessive ; ils ont ici, une machine assez rudimentaire qui dans un
tambour vertical tourne dans les deux sens alternativement ; faut y
ajouter de l’eau et le savon et laisser tourner une demi-heure. Ensuite, il y a
une commande vidange – non -raccordée, mais ça ne les inquiète pas – et on enchaîne
ces cycles en ajoutant de l’eau claire pour le rinçage. Le tambour « essorage »
est hors service.
Pas grave,
avec la chaleur et le vent ambiants, je gage que ce sera sec dans une heure !
J’en profite
pour écrire deux CR’s ; ensuite, je remonte sur le toit plat où j’ai
étendu le linge…
Sec, il l’est ;
ensablé aussi !! Ce vent charrie de telles quantités de sable que l’on
dirait du brouillard. Bon, je secoue les vêtements le mieux que je peux et, ma
foi, le résultat est très acceptable.
Sur le
chemin du resto, « La Scala » - la promesse d’un italien ? – je m’arrête
devant l’atelier de soudure, mécanique, graissage, ….enfin, il fait tout « Momo »
et lui explique ce que j’attends de lui, croquis et photos à l’appui. On est
dimanche, et il travaille Mohamed ; ils ne sont pas nombreux car tout est
fermé et c’est un grand contraste avec le monde et l’agitation que présentaient
la ville hier lorsque nous sommes arrivés.
Il ne
comprend qu’à moitié, mais m’assure qu’il pourra le réaliser ; nous nous
donnons rv avec la machine début d’après-midi.
La Scala
tiendra sa promesse, et je m’offre un spaghetti aux fruits de mer qui me ravit
après neuf jours de tajine.
Devant l’atelier
de Mohamed, nous démontons les deux supports et nous convenons de la manière de
les renforcer. Il ne faudra qu’une demi-heure pour terminer et remonter le
tout. Avec des renforts en acier de 5mm d’épaisseur, le side est prêt à endurer
les pierriers africains!!
A 18h, je
rends visite à Charles à l’autre camping ; il a renoncé à sa tente pour un
bungalow ; le pauvre n’a pas fermé l’œil de la nuit à cause du vent et du sable
qu’il charrie !
Demain, nous
convenons de démarrer à 8h question de profiter des heures plus f…moins chaudes
de la journée. On se fixe comme étape Aftissat, soit un peu plus de 500km le
long de la côte, mais s’il fait trop chaud, on s’arrêtera avant.
En rentrant
à pied de son camping, je passe devant deux camionneurs qui mangent sur le
trottoir près de leur bahut ; ils m’appellent, « viens manger ! »
et comme je ne suis pas pressé, je m’assieds sur le tabouret qu’ils me tendent ;
un morceau de pain que l’on utilise pour saisir ce qu’il y a dans le plat – des
lentilles dans un sauce au cumin relevée – et on papote.
Que j’aime
ça ! C’est simple, convivial et je rencontre toutes ces aimables personnes
que dans la vie courante, je ne verrais même pas.
Ils
transportent du poisson dans tout le pays.
Hassan vient
d’Agadir, Mohamed – oui, je sais, ils sont nombreux, les Mohamed…- de Meknès.
Un verre de thé
encore et je les laisse pour rejoindre mes pénates et écrire ce CR.
Le vent est
tombé, ce qui est de bon augure !
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