LLN – Afrique
26/11/2024 Laayoune
Les galères
font partie du voyage ; la plupart du temps, elles permettent de belles
rencontres.
Cette fois,
c’est encore le cas ; de Nahima, réceptionniste de l’hôtel, emballée des
pieds à la tête, si discrète qui me laisse négocier un prix de nuitée à la
baisse sans trop se défendre, juste assez pour la forme (de 350 Mad à 200 Mad,
la nuitée), seul son visage, gai et ravissant, n’est pas couvert, à la chargée
du nettoyage qui parlant un peu français s’inquiète de ma situation, se réjouit
vraiment lorsque je lui annonce qu’une solution se dessine et se plie en quatre
pour m’amener ce qui manque dans ma chambre, au proprio de la superette auquel
je demande s’il n’a pas un bloc en bois pour que je puisse poser le bras
oscillant du side, une fois le pont enlevé, et qui s’en va pendant un quart d’heure
pour revenir avec un bloc en béton et un morceau de bois.
Des
militaires de la base UN, qui viennent causer longuement autour du side quand
je termine mon démontage, se faisant expliquer l’histoire de la machine et les
améliorations qui y furent apportées.
Le chauffeur
de la dépanneuse qui offre ses services, et, bien sûr, Charles qui ce matin a
repris la route ; on se tiendra informé de nos avancées respectives. On a
échangé sans chichis et sincèrement hier ; il n’entreprend pas ce périple
par hasard, mais comme le moyen de supporter la perte, violente, d’un fils.
Nous avons
des expériences différentes et pourtant, par certains côtés, si proches.
Bonne route,
Charles ! A te revoir.
La
proposition de mon ami Dan, la référence dans le monde Ural, qui a tant œuvré à
l’amélioration de ma machine, permettra sans doute que je puisse sans trop de
délai, reprendre mon chemin vers le Sud.
Je n’irai pas jusqu’à lancer au ciel « vive
les galères !», bien sûr ; néanmoins, suis-je perdant, à plaindre,
certainement pas.
J’ai démonté
le pont cassé, et l’enverrai demain à un concessionnaire en France, celui
auprès duquel j’en ai commandé un neuf, mais cette pièce n’étant toujours pas
disponible chez l’importateur (!) , il va le reconditionner à neuf car il
me dit cela possible… . Le pro, c’est lui, je lui fais donc confiance !
Demain, j’irai
en ville pour expédier mon colis.
Puis, je
visiterai cette ville.
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