LLN – Afrique

Fès 16/11/2024

J’ai décidé de rester un jour de plus à Fès ; pour visiter certes, mais aussi pour tenter d’activer ma Esim, et préparer le reste de mon trajet au Maroc.

Petit-déjeuner très moyen ; je suis seul dans la salle. Tout est vieillot ici, plus ou moins entretenu ; c’est dommage car le bâtiment est beau. Il tient en deux parties, l’une est l’ancien consulat britannique, l’autre a été construit dans le jardin du consulat, lorsque les anglais sont partis.

J’entre dans la médina en suivant un groupe guidé par un « pro », mais je renonce rapidement car le côté « troupeau » m’insupporte ; c’est un peu idiot car je sais que je vais manquer des choses intéressantes à voir.

Je descends donc – toute la vieille ville est en pente assez forte – d’abord en suivant l’allée centrale, puis en prenant des ruelles perpendiculaires. Il y a de beaux fronteaux, de beaux portails, mais les prendre en photo ne peut se faire sans y inclure le facies de locaux ou de touristes, tant il y a de monde.

Au bout d’une heure de marche, à me frayer un chemin, à fusiller du regard le ou la commerçant(e) qui fait mine de m’approcher – et ils ou elles renoncent absolument – je décide de rentrer. Je ne leur en veux pas, hein, tout le monde doit gagner sa vie, mais cette orgie de commerces, ce n’est pas mon truc, vraiment pas.

En chemin, je tombe sur l’indication « vannerie » et suis cette invite. Mais, un peu plus loin, c’est l’embouteillage et je fais demi-tour.

Dommage que je sois à ce point allergique à la foule, pénible dès qu’il y a une file… et cela ne s’arrange pas avec l’âge.

Ce n’est pas cette fois que je découvrirai les richesses qu’offrent cette ville ancienne, comme me l’a assuré une amie chère dont le métier est le tourisme culturel et qui, elle, sait de quoi elle parle.

A l’heure de déjeuner, je sors de la médina et choisis le café-restaurant où ne sont assis que des locaux ; tajine de poulet, une eau, deux cafés pour 80 MAD.

Je passerai l’après-midi sur ma carte, Google Map et le GPS à tracer un parcours qui me mènera vers le Haut Atlas, puis le Sahara marocain avant de redescendre vers la côte que je suivrai jusqu’en Mauritanie.

Soirée à lire ; « Pour Qui Sonne Le Glas », un classique que je n’avais pas encore lu et qui est tirée de l’expérience de journaliste d’Hemingway à propos de la guerre civile espagnole (1936-1939). Bien sûr, cela relate l’horreur et la stupidité de la guerre, mais aussi des femmes, des hommes, de la beauté, du courage, du sens de la vie, etc… . J’aime beaucoup ; cela me fait réfléchir aussi.

Demain, je chercherai d’abord un ferronnier question de lui faire fabriquer deux pièces d’acier de 3 mm d’épaisseur, sept cm de long et 2,5 cm de large, percées en leur milieu d’un trou de 8mm, pour remplacer celles que j’ai perdues en route.

Puis, je prendrai la direction du sud-sud est vers le Haut Atlas ; je risque de rencontrer de la neige… . On verra.

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Commentaires

  1. Heureux de te savoir sur reprise de la Grande Route de ta vie. Je sais alors que tout va bien pour toi et que le début de ta nouvelle errance sera paisible. Je suis avec toi l'Ami !

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