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LLN – Afrique

04/01/2025 Laayoune 6

J’ai donc repris l’avion jeudi 2 janvier de cette nouvelle année, après avoir fêté Noël en famille et le passage de l’an…dans mon fauteuil !

Le pont remis à neuf par Muscat Moto, je l’avais  ramené le 27 décembre et il m’a accompagné en bagage en soute depuis Bruxelles jusqu’à Laayoune via Rabat.

Je m’attendais à devoir donner quelque explication quant à cet inusité colis et si à l’embarquement à Bruxelles, je ne fus pas appelé, il n’en fut pas de même à Rabat.

A l’arrivée, je dus déballer mon bagage, expliquer au douanier ce qu’était cette pièce, mais il voulait absolument m’adresser à son chef ; au moyen de photos de la même pièce cassée, de mon side et racontant mon périple, il s’adoucit et in fine, me laissa passer.

Le lendemain, ce fut une autre histoire ; j’enregistre le bagage, et carte d’embarquement en main, poursuis la « promenade » qui mène le candidat au voyage de contrôle(s) de passeport en séance de déshabillage et étalage de bagage à main pour cause de scanner.. ; sauf que juste avant d’arriver à cette étape, des « monsieur ! », « monsieur ! » retentirent dans mon dos. Je n’ai pas tout de suite compris qu’il s’agissait de moi, mais un policier m’en ôta le doute.

Il vérifia le numéro du bagage en soute et me pria de le suivre ; c’est précédé de deux policiers et suivi par un autre couple de la même corporation, accompagné – surveillé ? – par un chien, que l’on m’amena à l’arrière des comptoirs d’enregistrement où un douanier-chef me demanda d’ouvrir mon bagage ; j’explique tout en déballant, je montre – ils reculent tous ! – et là aussi, c’est grâce aux photos qui sont dans mon téléphone que je parviens à les convaincre qu’en fait de « gros poisson », ils n’ont affaire qu’à un retraité original roulant sur une drôle de machine composée de pièces étranges !

On me ramena donc devant le tapis-scanner ; la préposée surveillée par sa chef, scruta mes affaires comme je ne le connus jamais, même en me rendant au US !

Chaussures sur le tapis, tous les écrans à part dans un bac, ma trousse de toilette complètement vidée, elle refusa de me laisser un coupe-ongle sous prétexte que c’est « pointu »….certes, mais quant à perpétrer un attentat, il est certain que ce serait voué à l’échec, non ?

Pas eu moyen de l’adoucir celle-là !

Vol sans histoire et arrivée à l’hôtel sur le parking gardé duquel j’ai laissé ma monture, vers 16h.

Elle m’attend sagement telle que je la leur ai confiée.

Ce matin, je me suis mis à l’ouvrage, méticuleusement. Ce sable si fin, s’est invité partout malgré la housse qui recouvre le side quasi jusqu’au sol.

J’ai donc pris un litre de gasoil à la pompe et ai nettoyé ainsi toutes les pièces devant recevoir le pont ; rien de bien compliqué dans ce remontage, mais j’ai pris mon temps pour bien régler la tringlerie du deux roues motrices, le lavage-graissage de toutes les pièces neuves/vis/écrous avec une attention particulière au dégraissage – pas au gasoil ! - du disque, bien arrosé d’huile lors de la casse.

A 13h30’, j’en ai terminé ; j’y verse l’huile adéquate, fait le niveau de celle du moteur et pousse ma machine jusqu’à l’aire de nettoyage pour véhicules ; c’est à grande eau d’abord, au détergent ensuite et rinçage enfin que je débarrasse le side de tout ce sable.

Puis, coupe-circuit « on », contact et, au quart de tour, elle démarre !

Quelques tours de parking pour m’assurer que tout va bien et rectification de la pression des pneus faite, je la re-gare à sa place, prête à reprendre la route dès demain !

L’après déjeuner servira à refaire les bagages et chargements ad hoc.

Demain matin, je ferai le plein, devrai me rendre dans une boutique pour recharger ma Sim en unités et puis, direction Dakhla.

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