LLN – Afrique

05/01/2025  Laayoune – Boujdour    200km

Je quittai l’hôtel Omaima un peu avant dix heures, plein fait, sous une température fraîche – 10 degrés – mais un ciel tout de bleu, promettant un réchauffement progressif.

Quand je reprends la route après un gros incident, je suis tendu, à l’affût du moindre bruit, d’une vibration « anormale » ; après 50 km parcourus à faible vitesse, intervient le premier arrêt question de vérifier que tout « tient », qu’il n’y a pas de fuite d’huile ; rien à signaler !

Le paysage est assez lamentable ; sable et gravats saupoudrés des habituels plastics en tous genres, lignes à moyenne et haute tension, complexes industriels – cimenterie, carrière, concassage,…- et un pipe-line - d’eau pour ce que je peux en juger - coupant la vue sur l’océan, bordent la route. Pas de relief, pas de virage ; le haut du dos a déjà perdu l’endurance à corriger la trajectoire du side soumis au vent latéral et se fait sentir.

J’avais décidé de ne pas trop rouler aujourd’hui ; Muscat m’a conseillé de redonner un coup de clé sur les écrous maintenant le pont après une centaine de km. J’en aurai roulé 200 jusqu’à Boujdour, située à mis trajet pour atteindre Dakhla où je m’arrêterai demain.

Il y sera temps de changer mes huiles et filtre, de régler les soupapes, ce que je fais tous les 3.000 km. (distance roulée depuis mon départ d’Espagne)

A Boujdour, je trouve un petit camping situé tout près de la plage ; il n’y a pas grand monde et je prends une simple chambre – 100 MDA/nuit – propre et avenante.

Un couple en van VW immatriculé en Espagne s’intéresse à la moto et nous papotons en anglais et français car elle est originaire du Sénégal ; jusqu’à Dakar, ils feront le même trajet que moi et, vraisemblablement, nous serons amenés à nous revoir.

A pied, je me rends en ville pour manger un bout dans une gargote ne payant pas de mine, sombre mais, bien occupée par des locaux ; ce sont les endroits que je préfère, on y mange souvent bien et bon marché. Ce sera un tajine « à la viande » pour 20 MDA.

Rentré, je fais les vérifications conseillées par Muscat et corrige le niveau d’huile moteur par la même occasion.

Je pousse ensuite jusqu’à l’océan ; la digue est belle, la plage aussi et l’océan est animé par de belles vagues.

Je contemple le tableau, me balade un peu, puis, rentre au camping.

Je fais des recherches pour demain, travaille sur les cartes « Afrique » de mon GPS et, enfin, écrit ces quelques lignes.

Pour ce que j’ai pu en voir, Dakhla est une belle ville côtière dont l’activité principale est, bien sûr, la pêche.

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                                                            Petit camping, petite chambre!


                                                                Simple et propre.





Commentaires

  1. Trop chouette que tout aille bien :) ça à l'air paisible comme endroit. Bonne route demain! Bise

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